Lena Katina Iran a récemment réalisé une interview très intéressante d’Alessandro Paolinelli, qui s’occupe activement de la carrière de Lena et de Noemi Smorra en Italie et qui a également écrit le livre « t.A.T.u. Story ». Bonne lecture !
À noter qu’il a reçu cette semaine un magnifique award pour le clip de Golden Leaves ! De plus, vous pouvez continuer de voter ici sur Muz TV : le clip est remonté à la 8ème position. Il sera d’ailleurs projeté le 17 août prochain dans le très célèbre Théâtre chinois de Grauman à Hollywood (ndlr : Noemi sera présente) !
LKI : Alessandro, pourrais-tu te présenter ainsi que ton fan club s’il te plaît ?
Alessandro : Et bien, je ne peux pas définir Lena Katina Italie comme « mon » fan club puisque je l’ai rejoint assez récemment en 2012. Je ne peux pas me définir comme un « fan’ non plus : les fans connaissent toutes les paroles, même les listes des chansons de n’importe quel CD etc mais pas moi. Je suis plus comme un spécialiste de l’histoire de t.A.T.u. et un soutient pour la musique de Lena. A propos du fanclub, je peux dire qu’il y a environ 300 fans italiens « actifs » de Lena (et t.A.T.u.) qui suivent les activités de deux groupes privés et la page Lena Katina Italie. De nouveaux membres les rejoignent régulièrement et nous découvrons souvent qu’ils sont des anciens fans de t.A.T.u. qui ont récemment cherché des nouvelles de Lena (et de Julia) et qui n’avaient jamais entendu parler avant de son fanclub sur Facebook.
LKI : Comment as-tu connu Lena ?
Alessandro : C’est une longue histoire… Je dois dire que je suis d’abord devenu familier avec Sven Martin sur Skype et Facebook. Je lui ai proposé mon aide pour une éventuelle promotion de la musique de Lena en Italie, puisque je suis dans le milieu de la radio/télé depuis les années 80 et que j’ai toujours quelques amis dans le showbiz. Nous avons commencé à souvent parlé sur Facebook ou par e-mail à propos de la carrière de Lena etc et en quelques mois, j’ai commencé à soutenir la production de sa musique d’une manière plus considérable avec le clip de Lift Me Up. Lena savait que j’étais en train d’écrire un livre à ce moment-là, alors elle m’a proposé spontanément de me donner quelques interviews à ce sujet et nous avons finalement eu notre première longue discution sur Skype. Durant la production de Lift Me Up, Sven, Lena et moi étions toujours en contact étroit mais la toute première fois que je les ai rencontré en personne était à Dusseldorf pendant le fan weekend et à la fête des 28 ans de Lena.
LKI : Tu as géré quelques programmes pour Lena comme la conférence de presse et les shows en Italie. Comment cela est-il arrivé ? As-tu des connaissances dans le show business ou est-ce que tu en fais partie ?
Alessandro : Comme je te l’ai dit, j’étais principalement dans le milieu de la radio/télé jusqu’en 2012, mais quand en 2013 j’ai rencontré mes amis Domenico Azzolina et Fernando Alba, j’ai commencé une carrière parallèle en tant que co-propriétaire du label Maqueta Records en produisant de surcroît la talentueuse chanteuse et actrice italienne Noemi Smorra. Je ne suis pas un musicien et j’ai seulement joué du piano dans ma jeunesse, je suis plus investi dans la production de clips, le marketing et de la gestion des affaires. Mes nouvelles connexions m’ont beaucoup aidé dans l’organisation du concert de Lena à l’Auditorium, la distribution de son album, la promotion etc.
LKI : Sur le tournage de quels clips de Lena as-tu été présent ? Est-ce que tu pourrais partager avec nous des moments que tu as passé avec Lena s’il te plaît ?
Alessandro : Je suis impliqué dans le clip de Lift Me Up en tant que producteur exécutif mais j’ai suivi la production depuis l’Italie tandis que le clip était tourné à Los Angeles. Golden Leaves et An Invitation ont été tournés à Rome et venaient de moi, alors j’étais évidemment présent sur le tournage. Lena est très calme et professionnelle quand elle tourne. Elle est la Lena « angélique » que vous connaissez tous très bien. Je pense qu’elle s’est aussitôt détendue lorsqu’elle a réalisé que tout était bien installé et que l’équipe était hautement professionnelle. Le seul « problème » était le stress dans An Invitation parce que Lena était présente dans presque toutes les prises et nous avons terminé tard dans la nuit. Je lui avais promis de terminer le tournage avant minuit mais je mentais un peu. Dans la photo suivante, qui a été prise très tard dans la nuit, vous pouvez la voir en train de me regarder en se plaignant et me suppliant et à la fois.
LKI : Est-ce que tu leur as donné des conseils pour les clips ?
Alessandro : Je ne suis pas le genre de producteur exécutif qui veut changer quelque chose juste pour affirmer son rôle de décision Mon activité principale est de discuter du scénario et des lieux, d’ajuster le budget demandé etc avant de tourner. Lorsque je suis sur le tournage, je fais totalement confiance à mon producteur Fernando Alba et aux directeurs etc que j’ai choisi. Mon activité principale sur le tournage est de faire en sorte que tout se passe doucement et que Lena ou Noemi soient à l’aise et en sécurité. Quand Lena est en Italie, elle se repose sur moi pour tout et je prends cela très au sérieux. Je suis très protecteur envers mes deux chanteuses.
LKI : Lena a des musiciens géniaux. De qui es-tu le plus proche ?
Alessandro : Et bien, le groupe de Lena est fantastique. Je me considère comme un ami de Sven car nous parlons fréquemment ensemble. J’ai rencontré et passé du temps avec sa famille et il est le membre du groupe le plus investi dans la production de la musique de Lena. Mais j’ai de très bonnes relations avec tous les autres membres : Jörg, Steve et Domen sont tous de très bons camarades et j’aime passer du temps avec eux quand Lena se repose ou autre. Dans la photo vous pouvez voir Sven, Steve et moi lorsque Sven jouait sur ses « synthétiseurs t.A.T.u. » dans ma maison, tandis que Lena était en train de dormir à son hôtel 🙂
LKI : As-tu été dans le publique lors du concert ou bien dans les coulisses ?
Alessandro : J’étais en grande partie dans les coulisses, car un concert est la chose la plus délicate que vous pouvez mettre en place avec Lena. Elle est toujours très concentrée le jour d’un concert et vous devez résoudre n’importe quel petit problème immédiatement pour l’aider. L’activité la plus stressante que j’ai faite avec elle est sans aucun doute l’Auditorium, c’est un immense et important édifice où tout est compliqué à faire.
LKI : Est-ce que tu pourrais décrire l’atmosphère lorsque les fans rencontrent Lena ?
Alessandro : Tout d’abord, Lena aime et a confiance en ses fans. Lorsque les gardes de sécurité ont un peu paniqué à Rome à l’extérieur de sa loge, elle a simplement dit « S’il vous plaît arrêtez : ceux sont mes fans, ils m’aiment et ils ne me feront jamais quelque chose de mal ». Elle est TOUJOURS très heureuse de rencontrer ses fans et essaye toujours de dédier assez de temps à chacun, même si elle est épuisée après un concert. Quand nous préparons un show, une conférence de presse etc, la première pensée de Lena est de garantir un espace et du temps pour un fan meeting.
Ce fut un grand plaisir pour moi de voir tous ses fans italiens qui n’avaient jamais eu la chance de la rencontrer en personne avant, souriant, pleurant et tremblant lorsqu’ils étaient proches d’elle. J’étais tellement content pour eux comme un père qui voit ses enfants tellement heureux de rencontrer leur idole.
LKI : Parle-nous de ton livre « t.A.T.u. Story » et de ce que tu as fait pour le publier.
Alessandro : t.A.T.u. Story est en grande partie un hommage à Lena, Julia et toutes les personnes impliquées dans ce projet peu commun, fou et couronné de succès. Lorsque j’ai réalisé en 2012 que personne n’avait encore écrit leur histoire, et qu’elles étaient encore souvenues de tous comme deux « scandaleuses lolitas lesbiennes s’embrassant sur scène », j’ai essayé de défendre leur réputation en prouvant qu’elles n’étaient pas un groupe pop à problèmes mais deux artistes qui ont dédié leur jeunesse à la musique, honnêtement et sérieusement.
J’ai terminé mon livre sans contacter une maison d’édition, mais dès que j’ai envoyé le manuscrit à un premier éditeur, il a immédiatement accepté de le publier. J’ai été assez chanceux de collecter des souvenirs de Lena, Sven, Sergio Gloyan, Vitaly Manski etc. J’ai été en contact avec Elena Kiper aussi, mais nous avons eu une petite dispute lorsque nous étions en train de discuter et ensuite elle a refusé tout autre contact supplémentaire avec moi.
LKI : Tu as rencontré le talentueux compositeur Sergio Galoyan. Comment cela s’est-t-il passé ? Est-ce que tu l’as apprécié ?
Alessandro : Et bien, Sergio a été le suivant, après Sven à être d’accord pour partager ses souvenirs avec moi. C’est un bon gars, très bavard et très attaché à t.A.T.u.. Il a été si aimable de venir à Rome pour assister au lancement du livre et à la conférence et nous avons passé beaucoup de temps ensemble. Nous parlons fréquemment ensemble et il a été mon « guide » à Moscou l’été dernier, m’emmenant à de beaux endroits, à de bons restaurants et me montrant beaucoup de « lieux t.A.T.u. » comme l’ancien quartier général, le Pekin Hotel etc lorsque nous nous promenions dans la ville. Il est très gentil et enjoué, ceci est très inhabituel à Moscou. C’est un talentueux compositeur et je suis très fier d’être l’un de ses amis.
02/08/2015